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DR HERRI III. [l587] 341
[et qu'il n'y eût eû tant de perte de lui que dudit duc] Ge qu'ayant été rapporté au Roy : « Cette parole, dit-il, « est digne de ce qu'est le bon homme. »
Le jeudy 29, à Vimory près Montargis, furent défaits les reistres par les ducs de Guise et du Mayne; laquelle defFaite fut aussitost publiée et imprimée à Paris avec les adjonctions accoustumées, faisans monter les cent aux mil. Et de fait, par les supputations, le nombre des reistres deftaits se monte à près de deux mil davantage qu'il n'en est entré en France.
Le mardy a4 novembre, le duc de Guy se, qui avec si peu de forces qu'il avoit toujours talonnoit les reistres et lansquenets, les surprit deslogeans du bourg d'Auneau, en tua grand nombre, print leurs chefs prisonniers (0, et remporta un grand butin. Après cette defFaite signalée, il n'y eût prédicateur à Paris qui ne criast que Saul en avoit tué mil, et David dix mil. Dont le Roy fut fort mal content.
Ce qui fut gravé en l'église de Saint Claude lorsque le duc de Guise y fut payer son vœu, après la déroute des reistres à Auneau:
M nCTOIU rULMCWTEM uMrOWBtàTM MXMOuJAM.
Ftctis^/ractis, fusis, fugatis orthodoxes catholico* religionis hostibus. Qui, cum Germanicœ, Helveticœ et Gallica; genas xlv millia collegissent, Galliam ingressu, clavés è D. Petri manibus evellere, eumque de coelo aesede apostolicâavellerefortUer minarentur, ab Henrico Guisiœ duce cum tribus tantummodofortium
(-) Print leurs chefs prisonniers -. L'auteur se trompe ici : le baron de Dona w, epri étoit le chef des retires, ne fut pa* tot prisonnier.
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